Encore un artisan villeurbannais dont l’atelier est bien caché… Nicolas Salagnac est médailleur. Graveur sur acier, pour mieux faire comprendre ce métier atypique et méconnu. Ce quadragénaire a eu la révélation à la réputée école Boulle, de Paris.
« Le collège ne m’intéressait pas, mais un professeur d’arts plastiques m’a soutenu et j’ai finalement trouvé ma voie dans ce métier si rare ! », résume Nicolas Salagnac, entouré de ses outils en bois et acier, aux noms précis : onglettes, ciselets, burins, échoppes.
Entre artisanat et art, penché sur sa table, il dessine et réalise des médailles pour des institutions, comme le Sénat ou l’ONU, pour des lieux emblématiques du patrimoine français comme le château de Versailles, ou encore pour des figures ou des événements de la gastronomie, parmi lesquels un certain Monsieur Bocuse. « Avoir remporté le concours de Meilleur Ouvrier de France en 2000, en tant que graveur-médailleur, m’a ouvert des portes, a conforté ma confiance et m’a permis de découvrir la solidarité entre artisans d’art », raconte ce petit-fils d’ébéniste. Il travaille seul dans son atelier de la rue Perroncel, mais a trouvé un écrin parfait pour exercer son métier, au sein des vastes locaux de la société Charles Jouffre, tapissier, dont le savoir-faire dépasse les frontières locales.
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VIVA Magazine de Villeurbanne n°292 de Février 2016, article écrit par Laurence Salignat. Photographie : Gilles Michallet.
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