Histoire de la médaille

Département des Monnaies Médailles et Antiques, par Michel Pastoureau

La médaille est un objet qu’il est malaisé de définir avec précision. Au sens le plus courant, c’est un disque de métal dont l’avers reproduit l’effigie d’un personnage et dont le revers est constitué par une figure ou une scène plus ou moins allégorique. Mais cette définition est loin de s’appliquer à tous les cas. Toutes les médailles ne sont pas rondes, toutes ne sont pas métalliques ; certaines n’ont pas de revers, d’autres ne sont ornées d’aucune effigie. C’est donc surtout la définition numismatique qui doit retenir l’attention de l’historien : la médaille s’oppose à la monnaie — dont elle a parfois l’aspect, plus rarement la taille — en ce qu’elle ne possède aucune valeur d’échange ; son rôle économique est nul.
C’est avant tout un objet d’art, mais un objet d’art dont la fabrication ne répond pas seulement à des intentions esthétiques mais aussi à un but commémoratif, historique, politique ou religieux.

L’étymologie du mot médaille reste controversée et son évolution sémantique, obscure.
Probablement ce terme est-il dérivé de l’italien médiéval medalha qui désigne une petite pièce (que l’ancien français appelle maille). Au XIVe siècle, fut peut-être créé le doublet médaille, afin d’être plus spécialement appliqué aux monnaies antiques que l’on commençait alors de collectionner. Nous ignorons comment il est passé de ce sens à celui que nous connaissons, mais force est de constater que pendant plusieurs siècles il a revêtu les deux significations. Au début du XXe siècle, certains amateurs qualifiaient encore de « collection de médailles » une collection de monnaies grecques et romaines. Mais ce sens n’est évidemment pas celui qui nous occupera ici. Pour nous, la médaille sera uniquement cette « pièce, de plaisir » — comme on disait aux XVe et XVIe siècles — que nous venons de définir.

L’apparition de la médaille

La médaille est une invention relativement récente. Elle n’apparaît en Europe occidentale qu’à la fin du Moyen Age. Certes, l’Antiquité romaine a connu de grands médaillons frappés pour célébrer un événement exceptionnel, mais ceux-ci, à la différence des médailles traditionnelles, ont toujours conservé — du moins en théorie — une valeur légale d’échange contre du numéraire.
Les spécialistes discutent depuis plus d’un siècle pour savoir quelle est la plus ancienne médaille « moderne ». Aujourd’hui, l’habitude est de considérer comme telle une pièce de la fin du XIVe siècle, ornée sur le droit (à l’imitation d’une monnaie romaine) de l’effigie de Francesco II Novello seigneur de Carrare, et au revers du char héraldique stylisé de sa famille. Ce prince fit couler cette première médaille en 1390 pour commémorer la reconquête de sa ville de Padoue perdue quelques mois auparavant. La première moitié du XVe siècle vit ensuite frapper ou, plus fréquemment, couler, tant en Italie qu’en France, diverses pièces et « joyaux » décorés du portrait d’un personnage antique ou légendaire, dont ils avaient pour but de conserver la mémoire. Mais ces objets, dont fort peu nous ont été conservés (fig. 1), relevaient plus de l’art de l’orfèvre et du joaillier que de celui du médailleur proprement dit.

1. Revers d’un médaillon à l’effigie de Constantin, coulé pour le duc Jean de Berry vers 1401-1402, 89 mm.

C’est pourquoi le premier artiste véritablement digne de ce nom fut l’italien Vittore Pisano, dit Pisanello (1397-1455), peintre de Vérone, qui non seulement fut le premier médailleur mais également celui qui, dès l’origine, porta l’art de la médaille à son plus haut degré de perfection.
Nous avons conservé une trentaine de médailles dues au talent de Pisanello. La plus ancienne fut coulée en 1439 : l’avers reproduit le portrait de l’empereur de Constantinople, Jean VIII Paléologue, venu l’année précédente en Italie afin de rendre visite au pape et de solliciter l’appui des Occidentaux contre les Turcs ; le revers (fig. 2) présente une scène religieuse où ce même empereur, à cheval dans un paysage de campagne, prie devant une croix.

2. Revers de la première médaille de Pisanello à l’effigie de l’empereur Jean VIII Paléologue (1438), 103 mm.

Les médailles de la Renaissance

Ainsi, dès l’origine, se trouvait créée la composition binaire qui devint la règle de la médaille à portrait : d’un côté l’effigie du personnage, généralement vu de profil (fig. 3 et 4) ; de l’autre, l’évocation plus ou moins symbolique de sa personnalité ou de son existence. Le succès de ce nouveau genre artistique fut rapide. Dès le milieu du XVe siècle, Pisanello eut de nombreux imitateurs dans toute l’Italie du Nord. Certains produisirent des chefs-d’oeuvre égalant presque ceux du maître : Matteo de Pasti, Niccolo Fiorentino, Sperandio, Giovanni Boldu (fig. 5), ou encore ces artistes anonymes que l’on désigne sous le nom de « médailleur à la Fortune » (fig. 6) et de « médailleur à l’Espérance », d’après les compositions allégoriques qui ornent le revers de toutes leurs œuvres. D’autres eurent une production plus modeste

3. Domenico Malatesta par Pisanello (vers 1445), 82 mm. 4. Leone Battista Alberti, probablement par lui-même (vers 1435-1440). 153 mm Y 114 mm.
 
5. L’artiste et la mort. Revers d’une médaille de Giovann Boldu à l’effigie de l’empereur Caracalla (1466), 91 mm. 6. Alessandro di Gino Vecchietti par le Médailleur à la Fortune (vers 1498), 79 mm.

Mais l’influence directe de Pisanello sur la médaille italienne se fit fortement sentir jusqu’aux dernières années du XVe siècle. Ce n’est qu’à partir des premières décennies du XVIe que celle-ci commença de délaisser le sobre humanisme de ses débuts pour évoluer vers un certain maniérisme, qui s’accentua dans la seconde moitié du siècle (fig. 7).

 
7. Lucrèce Medicis duchesse de Ferrare
par Andrea Bombarda (vers 1560), 66 mm,
8. Médaille frappée pour commémorer l’expulsion des Anglais (1455), 69 mm

 

Mais entre-temps, l’art de la médaille était sorti d’Italie. En France, les premières médailles furent frappées à la fin de la guerre de Cent Ans pour commémorer l’expulsion des Anglais hors du royaume. Il s’agissait de larges pièces plates dont le type et le décor ressemblaient à ceux des sceaux (fig.8).

Jusqu’à la fin du XVe siècle, en effet, la médaille française eut du mal à s’affranchir des techniques et des traditions de l’art sigillaire ou monétaire. Il fallut la venue de plusieurs grands artistes italiens (Francesco Laurana, Jean de Candida) à la cour des ducs d’Anjou et de Bourgogne, puis à celle de François 1er, pour qu’elle quitte son aspect trop monétiforme et que s’impose l’art de la médaille coulée tel qu’il avait été inventé en Italie.

En Allemagne la médaille subit dès l’origine une influence particulière qui. tout au long du XVIe siècle, lui fit conserver un aspect différent des médailles italiennes et françaises : celle des tailleurs de bois, qui furent outre-Rhin les premiers médailleurs. Leur technique consistait à tailler un modèle non pas dans du plâtre ou de la cire mais dans un bois dur (généralement du buis) dont ils faisaient ensuite un moule où la médaille était coulée. D’où ce caractère anguleux, sec, parfois un peu froid (fig. 9) des médailles allemandes de la Renaissance, sur le revers desquelles, en outre, les scènes allégoriques sont souvent remplacées par une composition héraldique austère et figée (fig. 10). Même les pièces attribuées aux plus grands artistes — A. Dürer, H. Schwartz, C. Weiditz, M. Gebel, J. Deschler, F. Haguenauer (fig. 11), H. Reinhardt — ne sont pas dépourvues de toute rigidité. Cependant il faut reconnaître que les médailles allemandes du XVIe siècle, longtemps méprisées des spécialistes, sont peut-être aujourd’hui celles qui séduisent le plus notre œil moderne.
Enfin aux Pays-Bas, où l’art de la médaille a toujours connu une grande prospérité, les médailleurs se créèrent dès le milieu du siècle une manière propre, soit issue de la synthèse des styles italien, français et allemand (fig. 12), soit plus nettement originale (fig. 13). Au XVIIe siècle, dans les Provinces-Unies, la médaille devint un instrument de propagande très vivant et sa fonction commémorative ou « historique » l’emporta sur ses intentions artistiques.

 

 
9. Johannes Lamparter von Greiffenstein
par Christoph Weiditz (1527), 80 mm.
10. Armes de Hieronymus Paumgartner par Joachim Deschler (1553), 66 mm.
 
11. Balthasar Fruntsberg par Friedrich Hagenauer (1527), 75 mm. 12. Erasme par un médailleur anonyme (1519), 45 mm.
   
13. Naufrage de l’Invincible Armada par Gerard van Bylaer (1588), 53 mm. 14. Henri IV en Hercule par Philippe Danfrie (1602), 49 mm.

L’apogée de la médaille française

Vers le milieu du XVIe siècle, apparut un nouveau procédé de frappe monétaire qui eut sur l’évolution de l’art de la médaille une influence regrettable. Des orfèvres allemands avaient en effet découvert à Augsbourg un moyen pour frapper les monnaies non plus avec un marteau mais avec une machine mécanique : le balancier. A une opération manuelle, lente et peu précise se substituait une frappe automatique, rapide et sûre. En France, cependant, l’hostilité des ouvriers des ateliers monétaires envers cette nouvelle machine en fit réserver l’usage, du moins au début, à la fabrication des pièces sans valeur monétaire : médailles et jetons. Dès lors la vogue de la médaille frappée prit un essor qui entraîna peu à peu le déclin de la médaille coulée. Certes, pendant plusieurs décennies, les deux techniques — la fonte et la frappe — coexistèrent, mais dès le milieu du XVIIe siècle la seconde l’emporta presque définitivement.

Ce siècle de transformations (1550-1650), qui vit le déclin de la médaille italienne, constitua en revanche l’apogée de la médaille française. De la fin du règne d’Henri II jusqu’au début de celui de Louis XIV, nombreux furent les artistes de grand talent : Etienne Delaulne, Alexandre 0llivier, Philippe Danfrie (fig. 14). Nicolas Briot, Jean Richier, Daniel Boutemie. Beaucoup de pièces de grande qualité sont malheureusement restées anonymes. Trois artistes dominent tous les autres qui firent briller la médaille d’un éclat inégalé : Germain Pilon (1535-1590). Guillaume Dupré (1574-1647) et Jean Varin (1604-1672). Germain Pilon, surtout connu comme sculpteur, nous a laissé une série de grands médaillons d’un réalisme saisissant le portrait de Catherine de Médicis reproduit ici (fig. 15) en est probablement le chef-d’œuvre. Son successeur Guillaume Dupré porta l’art du portrait en médaille à sa perfection (fig. 16). Son réalisme élégant, ses mises en page harmonieuses, son souci du détail, ses qualités de fondeur surtout, en font le premier des médailleurs français. Graveur d’une habileté extrême. Jean Varin continua l’œuvre de Dupré, dont il fut l’élève, mais la débarrassa de ses tendances italianisantes. grâce à une verve et une vigueur très personnelles (fig. 17). Tailleur général des monnaies, Varin transforma également l’art monétaire en imposant dans tout le royaume la frappe mécanique.

15. Catherine de Medicis par Germain Pilon
(vers 1572-1575). 172 mm.
16. Antoine Ruzé marquis d’Effiat
par Guillaume Dupré (1626), 66 mm.
 
17. La France conduite par la Fortune et la Renommé, par Jean Varin (1630). 74 mm. 18. Louis XIV par Antoine Meybusch (1686). 68 mm.

Passé l’ère des mutations techniques, la médaille reçut dans la seconde moitié du XVIIe siècle une destination nouvelle qui, dans une large mesure, contribua à son déclin. Jusqu’à l’époque de Louis XIV, en effet, la gravure de médailles était un art libre, tant dans son inspiration que dans sa réalisation. Chaque artiste avait pleine liberté pour créer les pièces de son choix, et n’importe quel individu pouvait faire graver son portrait dans le métal. Il n’en fut plus de même —sinon en droit, du moins en fait — sous le règne du Roi-Soleil, qui fut le premier à utiliser à grande échelle la médaille comme un outil de propagande. Elle devint un art officiel, destiné à faire auprès des générations contemporaines comme de celles à venir, l’apologie de la personne et de la politique royales (fig. 18). Par là même furent peu à peu découragées les entreprises des particuliers. Les graveurs furent réquisitionnés pour le service du monarque, et la jeune Académie des inscriptions et belles-lettres fut chargée par Colbert d’élaborer les types et les devises de plusieurs séries de médailles uniformes devant commémorer les principaux événements du règne, non seulement militaires et diplomatiques, mais aussi religieux, administratifs, intellectuels ou familiaux. Le fréquent désaccord des académiciens, les aléas de la politique internationale, les difficultés financières retardèrent jusqu’à la fin du règne la frappe de la première série de ces médailles, dont beaucoup — malgré leur intérêt historique certain — nous paraissent aujourd’hui d’une gravure fort sèche et d’une inspiration beaucoup plus littéraire qu’artistique (fig. 19).

L’exemple néfaste de Louis XIV fut imité par plusieurs souverains européens. Au point qu’en matière de médailles, l’initiative de la création finit par ne plus appartenir qu’aux princes et que le goût français classique, si contraire à l’esprit originel de la médaille, s’imposa dans toute l’Europe et même au Nouveau Monde (fig. 20). Malgré la réaction de quelques artistes au XVllle siècle — le Français Jean Duvivier, l’Italien Jean-Baptiste Nini, l’Allemand Andreas Schega — il en fut ainsi jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, sauf en Italie où la médaille subit une forte influence baroque.

 
19. Médaille commémorant la prise de Condé en 1676, par Jean Mauger. — Les trois urnes représentent les cours d’eau qui arrosent Condé : l’Escaut. la Haisne et le Hoesneau. Le caducée évoque la paix qui a suivi la prise de la ville la branche de laurier et la palme soulignent la victoire de Louis XIV, dont le portrait orne l’autre face de la médaille. 41 mm. 20. Charles III roi d’Espagne par Geronimo Antonio Gil (1778), 58 mm.

 

Pendant la Révolution, la médaille retrouva une certaine « popularité » en délaissant son cadre traditionnel. Elle cessa d’être un objet d’art pour devenir uniquement un instrument de commémoration et de propagande. A côté de quelques œuvres d’essence et d’aspect encore classiques, comme les médailles d’Augustin Dupré et de Bertrand Andrieu célébrant les grands événements parisiens, nombreuses furent les pièces frappées dans des métaux blancs et distribuées pour propager, au moyen d’emblèmes ou d’allégories rudimentaires, les idéologies nouvelles (fig. 21). Sous l’Empire la médaille s’assagit de nouveau, beaucoup trop même. A l’imitation de Louis XIV, Napoléon conçut le projet d’une vaste Histoire métallique de son règne, qui certes ne vit jamais le jour mais qui, comme à la fin du XVIIe siècle, paralysa les initiatives et l’imagination des médailleurs (fig. 22). C’est le début de cette période qu’un spécialiste a, à juste titre, appelée « l’âge ingrat de la médaille Loin de subir, comme les autres formes de la création artistique, l’influence du souffle romantique, l’art de la médaille s’enferme dans un néoclassicisme sclérosant. Asservi à une technique trop mécanique, à un souci narratif ou descriptif dépourvu de toute veine poétique, il sombre entre 1815 et 1870, tant en France qu’à l’étranger, dans les stades extrêmes d’un académisme froid, sec et insipide. Le fond de l’abîme est atteint sous la monarchie de Juillet et au début du Second Empire, lorsque le moindre comice agricole de chef-lieu de canton donne occasion à la frappe d’une médaille d’une pauvreté d’inspiration et de réalisation consternante. Les rares pièces de quelque intérêt appartiennent à des genres marginaux : ainsi les fougueux médaillons de David d’Angers, malheureusement galvaudés par des surmoulages trop nombreux et qui relèvent plus de l’art du sculpteur que de celui du médailleur (fig. 23) ; ainsi, surtout, les médailles de la Révolution de 1848, d’une verve populaire tellement débridée que la plupart ne sont plus des médailles mais de simples tracts sur métal.
A partir de la fin du Second Empire se produisit un indéniable renouveau, dû en grande partie à l’Ecole française, dont les chefs de file furent F. Ponscarme, H. Chapu, E. Vernier (fig. 24). J.-C. Chaplain, O. Roty, A. Charpentier. En marge des innombrables et navrantes pièces frappées dans les ateliers officiels, fleurit de nouveau l’art de la médaille coulée, illustré par de grands médaillons à portrait et par des plaquettes d’une facture toute nouvelle. Mais ce réveil fut d’assez courte durée. Les heureuses transformations que l’Art Nouveau d’abord, l’Expressionnisme et l’Art Déco ensuite avaient fait subir à la médaille disparurent avant la Seconde Guerre mondiale. Depuis cette date, la médaille contemporaine — il faut bien le dire — a du mal à trouver sa voie. Oubliant trop souvent qu’elle appartient à un genre qui possède ses règles propres, qu’elle est essentiellement un art du portrait, les artistes de notre temps ont tendance à la traiter non pas avec l’esprit et les procédés du médailleur mais avec les préoccupations et les techniques du peintre ou du sculpteur. Peu d’entre eux semblent capables de retrouver et de traduire dans le métal la puissance d’évocation propre à la médaille telle qu’elle a été définie par Pisanello et par ses successeurs.

 
21. La liberté ou la mort.
Médaille anonyme (1792), 55 mm.
22. Création du Grand-duché de Varsovie par Nicolas Brenet (1807). 41 mm.
 
23. Juliette Récamier par David d’Angers
(1828). 156 mm.
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24. Portrait de petite fille par Emile Vernier (1892). 107 mm..

Entre les pièces dont le réalisme est insupportablement descriptif et celles qui relèvent d’un symbolisme ésotérique et prétentieux, reste-t-il une place pour le portrait psychologique et pour l’allégorie discrète et nuancée qui ont fait tout l’attrait de cet art particulier ? En outre, sur un autre plan, le perfectionnement des machines, la frappe industrielle et la commercialisation excessive paraissent avoir tué l’esprit vivificateur de la médaille. Il y a certes d’heureuses exceptions, rares en France (fig. 25) et en Europe occidentale, plus nombreuses en Scandinavie, dans les pays de l’Est et au Japon, toutes liées à la médaille coulée.

25. Igor Stravinsky par Berthe Camus (1972), 97 mm.

 

Michel Pastoureau

Orientation bibliographique

Généralités

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BIBLIOTHEQUE NATIONALE DEPARTEMENT DES MONNAIES, MEDAILLES ET ANTIQUES.

Guides du musée déjà parus :

Histoire de la Médaille, par Michel Pastoureau. Le portrait d’autrefois, par Jean-Baptiste Giard. Trésors de l’Islam, par Arlette Nègre.
Achevé d’imprimer sur les presses de I.C.C., Paris en janvier 1981
Maquette originale de Jean-Pierre Rosier.